Jeanne Jacob & Ifé Niklaus
JEANNE JACOB (elle, *1994, Neuchâtel) vit et travaille à Bienne. Elle est diplômée d’un bachelor en arts visuels de la Haute École d’art et de design de Lucerne en 2019, où elle obtient un prix de soutien à la création de la fondation Zeugindesign pour son travail de diplôme. En 2020, elle présente l’exposition solo «Looking for Love» dans le cadre du Queer Archive à la Breeder Gallery à Athènes : une série de peintures avec une performance (Guter sex) qui thématise les relations amoureuses et la réappropriation des codes romantiques hétéronormatifs. La même année, elle obtient le prix du Kunstverein de Bienne lors de la Cantonale Berne Jura, et expose son travail au Centre d’art Pasquart de Bienne.
En 2021, Jeanne Jacob publie «La Danse du lombric», roman graphique intime (Label Rapace), présenté à l’espace libre à Bienne let accompagné d’une exposition, et «Mickey Fluide», coédité par Ciaopress et Turbopress, est un livre d’artiste présentant une série de Mickey Mouses peints à l’huile. Jeanne Jacob travaille régulièrement en collaboration avec d’autres artistes, sa perspective étant marquée par son engagement politique et la vie en communauté. Elle s’inspire principalement d’histoires personnelles, de théories ainsi que de poésies queerféministes intersectionnelles. Jeanne Jacob a été socialisée en tant que femme blanche issue de la classe moyenne. Site web
IFÉ NIKLAUS (elle, *1985, Suisse), formée à la HEAD de Genève en arts visuels, elle développe des expérimentations poétiques et graphiques en découvrant la gravure lors de ses voyages et résidences improvisées à New York et au Brésil. Mêlant textes et dessins, ses créations promettent de désobéir à la lettre, en misant sur un humour engagé et articulé autour d’une politique-poétique de la décroissance possiblement-non-utopique.
Croyant dur comme fer aux ressources collectives comme ultime stratégie de réenchantement du monde, elle a notamment monté en juin 2021, à l’espace Démart à Lausanne, une exposition qui invitait une quarantaine d’artistes, bien réel.e.s et vivant.e.s, quoique demeurant en marge des podiums officiels et à l’ombre du peu d’espace d’exposition et de visibilité disponible et accessible. Le papier et la question de l’adresse restent au cœur de sa démarche. Musicienne autodidacte, elle collabore chroniquement à des créations théâtrales, comme avec la compagnie Adapte à Lausanne («Pour l’instant je doute», «Dieu est dans ma langue», «Europe»), plus récemment dans «Romance 2» de la compagnie le Coût du Lapin, ou encore pour l’opéra pop «The Dramaticon» orchestré par Guillaume Pilet et créé à l’Arsenic en 2018, dont elle compose la bande originale complète. Site web
Nous aurons besoin de temps, environ 3 jours, car nous prévoyons de faire la
composition de manière spontanée sur place.
LE COMMUN